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Les intermittents du bio / Claire Lamine / Paris : Maison des sciences de l'homme (2008)
Titre : Les intermittents du bio : pour une sociologie pragmatique des choix alimentaires émergents Type de document : texte imprimé Auteurs : Claire Lamine, Auteur Editeur : Paris : Maison des sciences de l'homme Année de publication : 2008 Autre Editeur : Versailles : Editions Quae Collection : Natures sociales, ISSN 1763-2684 Importance : 1 vol. (341 p.) Présentation : tabl., couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7351-1225-8 Prix : 35 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : 381.41 Commerce de produits issus de l'agriculture Résumé : D'après l'éditeur: "Doit-on relier le succès des produits biologiques au seul contexte récent de crises et de controverses alimentaires ? En fait, les interrogations des mangeurs sont non seulement d'ordre sanitaire, mais aussi diététique, gustatif et éthique.
Face à ces incertitudes, certains, les mangeurs bio puristes, délèguent totalement leurs choix au label bio. Mais dans leur grande majorité les consommateurs bio sont irréguliers dans leur choix bio, et ouverts à d'autres solutions : ce sont des mangeurs bio intermittents. L'étude de leur cas nous fait accéder à la complexité et à la variabilité des pratiques alimentaires contemporaines. Pour les décrire, l'approche proposée combine l'analyse de leurs trajectoires et l'analyse pragmatique et microsociologique des rapports entre ces mangeurs et leurs aliments, ce qui permet d'appréhender les variations du degré de réflexivité de l'acte alimentaire et de l'incertitude ressentie par les mangeurs sans basculer dans un relativisme peu constructif.
S'opposant aux figures d'un consommateur " zappeur " et déstructuré ou, au contraire, déterminé par son appartenance sociale, l'ouvrage défend la thèse d'une réflexivité routinière. Cette analyse relie aussi les pratiques des mangeurs et celles des filières agroalimentaires, d'ordinaire déconnectées du fait des découpages classiques des disciplines scientifiques. L'étude de systèmes agroalimentaires alternatifs met en exergue des formes possibles de construction de la confiance : ouvrir la " boîte noire " de la production alimentaire, créer des espaces de négociation entre producteurs et consommateurs et même des formes de partage des incertitudes, " ré-attacher " les produits à la nature par le respect de leurs irrégularités.
Cela conduit aussi à discuter les limites de la relocalisation des systèmes agroalimentaires, notamment en termes d'équité sociale, et, plus largement, les dimensions politiques de la consommation alimentaire."Note de contenu : I. POURQUOI ET COMMENT EN VIENT-ON AU BIO ?
1/ Le choix bio, vrai ou faux choix ?
2/ Des autobiographies alimentaires aux trajectoires de mangeurs
3/ Adoption du bio et transformation des pratiques alimentaires
II. EN QUOI LE CHOIX BIO REDUIT-IL L'INCERTITUDE ?
1/ Des mangeurs inquiets ?
2/ Les formes de souci des mangeurs, entre souci de soi et souci de l'environnement
3/ De la routine au doute : les basculements des situations alimentaires
4/ Le mangeur " en prise " avec ses aliments
III. LE CHOIX BIO INTERMITTENT EST-IL L'INDICE DE CHANGEMENTS PLUS LARGES DANS NOS SYSTEMES AGROALIMENTAIRES ?
1/ Construction de la confiance et réduction de l'incertitude
2/ Liens entre producteurs et consommateurs et durabilité des systèmes agroalimentairesLes intermittents du bio : pour une sociologie pragmatique des choix alimentaires émergents [texte imprimé] / Claire Lamine, Auteur . - Paris : Maison des sciences de l'homme : Versailles : Editions Quae, 2008 . - 1 vol. (341 p.) : tabl., couv. ill. en coul. ; 23 cm. - (Natures sociales, ISSN 1763-2684) .
ISBN : 978-2-7351-1225-8 : 35 EUR
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 381.41 Commerce de produits issus de l'agriculture Résumé : D'après l'éditeur: "Doit-on relier le succès des produits biologiques au seul contexte récent de crises et de controverses alimentaires ? En fait, les interrogations des mangeurs sont non seulement d'ordre sanitaire, mais aussi diététique, gustatif et éthique.
Face à ces incertitudes, certains, les mangeurs bio puristes, délèguent totalement leurs choix au label bio. Mais dans leur grande majorité les consommateurs bio sont irréguliers dans leur choix bio, et ouverts à d'autres solutions : ce sont des mangeurs bio intermittents. L'étude de leur cas nous fait accéder à la complexité et à la variabilité des pratiques alimentaires contemporaines. Pour les décrire, l'approche proposée combine l'analyse de leurs trajectoires et l'analyse pragmatique et microsociologique des rapports entre ces mangeurs et leurs aliments, ce qui permet d'appréhender les variations du degré de réflexivité de l'acte alimentaire et de l'incertitude ressentie par les mangeurs sans basculer dans un relativisme peu constructif.
S'opposant aux figures d'un consommateur " zappeur " et déstructuré ou, au contraire, déterminé par son appartenance sociale, l'ouvrage défend la thèse d'une réflexivité routinière. Cette analyse relie aussi les pratiques des mangeurs et celles des filières agroalimentaires, d'ordinaire déconnectées du fait des découpages classiques des disciplines scientifiques. L'étude de systèmes agroalimentaires alternatifs met en exergue des formes possibles de construction de la confiance : ouvrir la " boîte noire " de la production alimentaire, créer des espaces de négociation entre producteurs et consommateurs et même des formes de partage des incertitudes, " ré-attacher " les produits à la nature par le respect de leurs irrégularités.
Cela conduit aussi à discuter les limites de la relocalisation des systèmes agroalimentaires, notamment en termes d'équité sociale, et, plus largement, les dimensions politiques de la consommation alimentaire."Note de contenu : I. POURQUOI ET COMMENT EN VIENT-ON AU BIO ?
1/ Le choix bio, vrai ou faux choix ?
2/ Des autobiographies alimentaires aux trajectoires de mangeurs
3/ Adoption du bio et transformation des pratiques alimentaires
II. EN QUOI LE CHOIX BIO REDUIT-IL L'INCERTITUDE ?
1/ Des mangeurs inquiets ?
2/ Les formes de souci des mangeurs, entre souci de soi et souci de l'environnement
3/ De la routine au doute : les basculements des situations alimentaires
4/ Le mangeur " en prise " avec ses aliments
III. LE CHOIX BIO INTERMITTENT EST-IL L'INDICE DE CHANGEMENTS PLUS LARGES DANS NOS SYSTEMES AGROALIMENTAIRES ?
1/ Construction de la confiance et réduction de l'incertitude
2/ Liens entre producteurs et consommateurs et durabilité des systèmes agroalimentairesRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 0012800023971 381.41 LAM Ouvrage Centre de documentation UniLasalle/ Campus Rouen Salle de lecture Disponible Penser le comportement animal / Paris : Maison des sciences de l'homme (2010)
Titre : Penser le comportement animal : contribution à une critique du réductionnisme Type de document : texte imprimé Editeur : Paris : Maison des sciences de l'homme Année de publication : 2010 Collection : Natures sociales Importance : 1 vol. (412 p.) Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 23 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7351-1297-5 Prix : 34 EUR. Index. décimale : 591.5 Comportement animal Résumé : D'après l'éditeur: "Dire qu'un animal se comporte à l'égard de ce qui l'entoure qu'est-ce à dire ? Le comportement est constitué par un type de manifestations qui n'appartient qu'à certains vivants ; il forme un flux continu et spontané qu'une étude segmentée détruit nécessairement.
Pourtant, ce sont de brèves séquences comportementales isolées au laboratoire que l'on choisit d'étudier. Mais a-t-on encore affaire à un comportement ? Ne l'a-t-on pas ainsi réduit à l'un des éléments qui le composent : les mécanismes physiologiques, le programme génétique, les opérations cognitives, etc. ? Qu'est-ce qu'un animal empêché de se comporter, qui est-il ? On doit alors s'interroger sur les raisons de la prédominance des études de laboratoire et sur les bénéfices qui peuvent être tirés d'une telle production de connaissances.
Car ces méthodes décident notamment des conditions de vie de millions de mammifères et d'oiseaux destinés à la consommation. A l'opposé de cette perspective réductionniste, le comportement est compris par les approches phénoménologiques comme l'expression d'une liberté, une relation dialectique avec le milieu. Celles-ci imposent du même coup des conditions d'observation en milieu naturel. Comment, dès lors, élaborer une éthologie plus juste, tant du point de vue de la compréhension du comportement que de celui des besoins, au sens large, des animaux placés sous la domination de l'homme ?"Note de contenu : I. VIE ET COMPORTEMENT
1/ Approches évolutionnistes
2/ Approches phénoménologiques
II. DU TERRAIN AU LABORATOIRE, LES CONDITIONS D'OBSERVATION DES ANIMAUX
1/ Étudier des séquences comportementales en laboratoire
2/ Observer le comportement de l'animal dans son milieu naturel
3/ La méthode d'observation à l'épreuve de son objet
III. LIMITES ET IMPASSES DES DISCOURS POSITIFS
1/ Expérience et subjectivité
2/ Le déni de la réalité animalePenser le comportement animal : contribution à une critique du réductionnisme [texte imprimé] . - Paris : Maison des sciences de l'homme, 2010 . - 1 vol. (412 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 23 cm.. - (Natures sociales) .
ISBN : 978-2-7351-1297-5 : 34 EUR.
Index. décimale : 591.5 Comportement animal Résumé : D'après l'éditeur: "Dire qu'un animal se comporte à l'égard de ce qui l'entoure qu'est-ce à dire ? Le comportement est constitué par un type de manifestations qui n'appartient qu'à certains vivants ; il forme un flux continu et spontané qu'une étude segmentée détruit nécessairement.
Pourtant, ce sont de brèves séquences comportementales isolées au laboratoire que l'on choisit d'étudier. Mais a-t-on encore affaire à un comportement ? Ne l'a-t-on pas ainsi réduit à l'un des éléments qui le composent : les mécanismes physiologiques, le programme génétique, les opérations cognitives, etc. ? Qu'est-ce qu'un animal empêché de se comporter, qui est-il ? On doit alors s'interroger sur les raisons de la prédominance des études de laboratoire et sur les bénéfices qui peuvent être tirés d'une telle production de connaissances.
Car ces méthodes décident notamment des conditions de vie de millions de mammifères et d'oiseaux destinés à la consommation. A l'opposé de cette perspective réductionniste, le comportement est compris par les approches phénoménologiques comme l'expression d'une liberté, une relation dialectique avec le milieu. Celles-ci imposent du même coup des conditions d'observation en milieu naturel. Comment, dès lors, élaborer une éthologie plus juste, tant du point de vue de la compréhension du comportement que de celui des besoins, au sens large, des animaux placés sous la domination de l'homme ?"Note de contenu : I. VIE ET COMPORTEMENT
1/ Approches évolutionnistes
2/ Approches phénoménologiques
II. DU TERRAIN AU LABORATOIRE, LES CONDITIONS D'OBSERVATION DES ANIMAUX
1/ Étudier des séquences comportementales en laboratoire
2/ Observer le comportement de l'animal dans son milieu naturel
3/ La méthode d'observation à l'épreuve de son objet
III. LIMITES ET IMPASSES DES DISCOURS POSITIFS
1/ Expérience et subjectivité
2/ Le déni de la réalité animaleRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 0012800022925 591.5 PEN Ouvrage Centre de documentation UniLasalle/ Campus Rouen Salle de lecture Disponible