Valorisation des données technico-économiques des exploitations biologiques suivies dans les réseaux d'élevage [texte imprimé] / Odile Lafeuille, Auteur . - 2008 . - 53 p.+ annexes.
Mémoire de projet ingénieur
Lieu de stage : Institut de l'élevage
non confidentiel
Langues : Français (fre)

Mots-clés :	Agriculture biologique  bovins lait  bovins allaitants  cas type(s)  résultats  technico-économiques  synthèse pluriannuelle
Index. décimale :	338.1 Economie agricole
Résumé :	L’objectif principal de ce travail vise à élaborer des références sur les exploitations bovines biologiques. Deux formes de valorisation des données technico-économiques des exploitations suivies dans le cadre des Réseaux d’Elevage sont ici présentées. La création d’un dossier national de cas types présente un panorama des systèmes biologiques existants en France et la synthèse pluriannuelle montre l’évolution des systèmes laitiers et allaitants biologiques sur la période 2000-2006. Pour cela, 11 cas types bovins lait et 6 cas types bovins viande ont été centralisés auprès des ingénieurs régionaux de l’Institut de l’Elevage en charge de leur réalisation et actualisation. Ces cas types, après homogénéisation selon une maquette commune, ont été mis à jour en conjoncture économique 2007, puis remis en forme dans une plaquette finale. Pour la synthèse pluriannuelle, 20 exploitations laitières et 20 exploitations allaitantes biologiques, réparties sur toute la France ont été étudiées sur sept campagnes, de 2000-2006, à échantillon constant. L’analyse porte sur tous les éléments de structure et de fonctionnement technico-économique des systèmes. L’étude montre que les très bonnes performances technico-économiques constatées, aussi bien en système laitier qu’allaitant, résultent avant tout de la cohérence du système de production. Ce niveau de performances est permis par une bonne valorisation des produits sur le marché biologique et par la stratégie économe et autonome qui caractérise ces exploitations spécialisées. Elles apparaissent moins sensibles au facteur « prix » qu’au facteur « climat », d’autant plus déterminant que l’herbe est le pilier des systèmes fourragers.