Titre : |
La fin des quotas laitiers en Haute-Normandie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Guillaume Morel, Auteur |
Année de publication : |
2009 |
Importance : |
108 p. |
Accompagnement : |
Version CD |
Note générale : |
Mémoire de projet ingénieur
Lieu de stage :CER France
Non Confidentiel
Président du jury :Geoffroy Belhenniche |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Haute-Normandie quota lait filière laitière régulation |
Résumé : |
Depuis la réforme de 2003, les états membres de l’UE ont décidé de supprimer les quotas laitiers à l’horizon 2015. Un atterrissage « en douceur » a été conclu lors du bilan de santé de la PAC le 20 Novembre 2008.
La dérégulation progressive des marchés et leurs évolutions ont conduit le secteur laitier européen dans une crise profonde depuis le début de l’année 2009.
Dans ce contexte particulier, les CER de l’Eure et de Seine-Maritime s’interrogent sur les perspectives d’évolution de la filière laitière en Haute-Normandie à l’horizon 2015, dans l’optique de la suppression des quotas laitiers.
Par le biais d’une analyse de l’environnement macro-économique, des caractéristiques et de l’évolution du secteur laitier haut-normand, nous tenterons d’apporter quelques éléments de
réponse.
La dynamique laitière des deux départements est très différenciée : forte en Seine-Maritime et plus faible dans l’Eure. Le rythme de restructuration de ces dernières années conduirait à une amplification des écarts structurels avec des exploitations plus spécialisées dans l’Eure, disposant d’un quota moyen de 560000 litres contre 430000 litres pour la Seine-Maritime en 2015.
Par ailleurs, l’analyse globale des performances économiques des exploitations laitières sur 2006 et 2007 va dans le sens d’une intensification des systèmes d’élevages, légèrement plus productifs mais également plus diversifiés en proportion. Les réorientations du bilan de santé, basées sur des références historiques, ne devraient pas avoir beaucoup d’impact sur l’orientation des systèmes actuels. Une baisse du prix du lait de 30 €/1000l influence, en comparaison, près de deux fois plus le revenu des exploitants laitiers.
L’analyse des coûts de revient effectuée sur les exploitations laitières spécialisées pose le
problème de la dérégulation du secteur laitier. Avec un prix d’équilibre proche des 310€/1000l, l’étude montre de gros écarts d’une exploitation à une autre.
Malgré le désarroi des agriculteurs, la suppression des quotas laitiers semble inéluctable.
Une grande partie des résultantes de la restructuration laitière haut-normande dépendra de l’orientation de la Politique Agricole Commune de demain.
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La fin des quotas laitiers en Haute-Normandie [texte imprimé] / Guillaume Morel, Auteur . - 2009 . - 108 p. + Version CD. Mémoire de projet ingénieur
Lieu de stage :CER France
Non Confidentiel
Président du jury :Geoffroy Belhenniche Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Haute-Normandie quota lait filière laitière régulation |
Résumé : |
Depuis la réforme de 2003, les états membres de l’UE ont décidé de supprimer les quotas laitiers à l’horizon 2015. Un atterrissage « en douceur » a été conclu lors du bilan de santé de la PAC le 20 Novembre 2008.
La dérégulation progressive des marchés et leurs évolutions ont conduit le secteur laitier européen dans une crise profonde depuis le début de l’année 2009.
Dans ce contexte particulier, les CER de l’Eure et de Seine-Maritime s’interrogent sur les perspectives d’évolution de la filière laitière en Haute-Normandie à l’horizon 2015, dans l’optique de la suppression des quotas laitiers.
Par le biais d’une analyse de l’environnement macro-économique, des caractéristiques et de l’évolution du secteur laitier haut-normand, nous tenterons d’apporter quelques éléments de
réponse.
La dynamique laitière des deux départements est très différenciée : forte en Seine-Maritime et plus faible dans l’Eure. Le rythme de restructuration de ces dernières années conduirait à une amplification des écarts structurels avec des exploitations plus spécialisées dans l’Eure, disposant d’un quota moyen de 560000 litres contre 430000 litres pour la Seine-Maritime en 2015.
Par ailleurs, l’analyse globale des performances économiques des exploitations laitières sur 2006 et 2007 va dans le sens d’une intensification des systèmes d’élevages, légèrement plus productifs mais également plus diversifiés en proportion. Les réorientations du bilan de santé, basées sur des références historiques, ne devraient pas avoir beaucoup d’impact sur l’orientation des systèmes actuels. Une baisse du prix du lait de 30 €/1000l influence, en comparaison, près de deux fois plus le revenu des exploitants laitiers.
L’analyse des coûts de revient effectuée sur les exploitations laitières spécialisées pose le
problème de la dérégulation du secteur laitier. Avec un prix d’équilibre proche des 310€/1000l, l’étude montre de gros écarts d’une exploitation à une autre.
Malgré le désarroi des agriculteurs, la suppression des quotas laitiers semble inéluctable.
Une grande partie des résultantes de la restructuration laitière haut-normande dépendra de l’orientation de la Politique Agricole Commune de demain.
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