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Auteur Didier Néraudeau |
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Paléobiosphère / Patrick de Wever / Paris : Muséum national d'histoire naturelle (2010)
Titre : Paléobiosphère : regards croisés des sciences de la vie et de la Terre Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick de Wever, Auteur ; Bruno David, Auteur ; Didier Néraudeau, Auteur Editeur : Paris : Muséum national d'histoire naturelle Année de publication : 2010 Collection : Interactions, ISSN 1775-6650 num. 16 Importance : 1 vol. (XVIII-796 p.) Présentation : ill., cartes, couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7117-2503-8 Langues : Français (fre) Index. décimale : 551 Géologie et hydrologie Résumé : Quatrième de couverture : "Des grands cycles du carbone aux mécanismes complexes de l'histoire de la vie - dont les fossiles nous ont légué les indices - la synthèse est ici faite. »
Philippe Janvier
« Obéissant aux lois de la physique, lentement nourri des poussières de notre système solaire, un monde minéral a façonné le monde du vivant qui, à son tour, lui a progressivement rendu la part minérale qu'il lui avait empruntée - le temps d'une vie, le temps d'un cycle biogéochimique.
Tout cela a construit ce que l'Homo sapiens de terrain appelle « les cailloux ». En somme, deux machines aussi aveugles l'une que l'autre fonctionnent en harmonie depuis au moins quatre milliards d'années. Harmonie ? Pas toujours, car il arrive que cet univers physique impose à la vie de redoutables contingences.
Seuls - pour le moment - dans un univers sans écho, nous sommes réduits à évaluer le temps qui passe et celui qui est passé. Le temps reste l'obsession du géologue et du paléobiologiste : la mesure relative du temps « long » a été l'une des plus belles conquêtes de la géologie, puis les mesures radiométriques sont venues y ajouter les jalons qui lui manquaient, mais la mesure relative du temps géologique par les fossiles restera pour longtemps un repère immédiatement exploitable par le géologue ou le paléontologue de terrain.
Quant aux horloges moléculaires, fondées sur la comparaison des séquences de gènes d'organismes actuels, elles donnent un indice où les fossiles sont encore le seul moyen d'évaluer l'âge minimal des divergences entre les grands groupes du vivant.
Cette Terre minérale qui a guidé et supporte encore la vie est la même qui, à chaque génération, permet la construction des êtres vivants, comme si une entité nouvelle apparaissait dans l'univers, avec ses erreurs fatales et ses succès. Oxygène, carbone, calcium sont là pour la nourrir, mais la complexe mécanique des gènes régit sa survie.
Par son développement, sa croissance et son tribut à la sélection naturelle, chaque être vivant vient ainsi contribuer à une épopée dont on entrevoit à peine le début et dont nous n'osons guère imaginer l'issue. »"Paléobiosphère : regards croisés des sciences de la vie et de la Terre [texte imprimé] / Patrick de Wever, Auteur ; Bruno David, Auteur ; Didier Néraudeau, Auteur . - Paris : Muséum national d'histoire naturelle, 2010 . - 1 vol. (XVIII-796 p.) : ill., cartes, couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Interactions, ISSN 1775-6650; 16) .
ISBN : 978-2-7117-2503-8
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 551 Géologie et hydrologie Résumé : Quatrième de couverture : "Des grands cycles du carbone aux mécanismes complexes de l'histoire de la vie - dont les fossiles nous ont légué les indices - la synthèse est ici faite. »
Philippe Janvier
« Obéissant aux lois de la physique, lentement nourri des poussières de notre système solaire, un monde minéral a façonné le monde du vivant qui, à son tour, lui a progressivement rendu la part minérale qu'il lui avait empruntée - le temps d'une vie, le temps d'un cycle biogéochimique.
Tout cela a construit ce que l'Homo sapiens de terrain appelle « les cailloux ». En somme, deux machines aussi aveugles l'une que l'autre fonctionnent en harmonie depuis au moins quatre milliards d'années. Harmonie ? Pas toujours, car il arrive que cet univers physique impose à la vie de redoutables contingences.
Seuls - pour le moment - dans un univers sans écho, nous sommes réduits à évaluer le temps qui passe et celui qui est passé. Le temps reste l'obsession du géologue et du paléobiologiste : la mesure relative du temps « long » a été l'une des plus belles conquêtes de la géologie, puis les mesures radiométriques sont venues y ajouter les jalons qui lui manquaient, mais la mesure relative du temps géologique par les fossiles restera pour longtemps un repère immédiatement exploitable par le géologue ou le paléontologue de terrain.
Quant aux horloges moléculaires, fondées sur la comparaison des séquences de gènes d'organismes actuels, elles donnent un indice où les fossiles sont encore le seul moyen d'évaluer l'âge minimal des divergences entre les grands groupes du vivant.
Cette Terre minérale qui a guidé et supporte encore la vie est la même qui, à chaque génération, permet la construction des êtres vivants, comme si une entité nouvelle apparaissait dans l'univers, avec ses erreurs fatales et ses succès. Oxygène, carbone, calcium sont là pour la nourrir, mais la complexe mécanique des gènes régit sa survie.
Par son développement, sa croissance et son tribut à la sélection naturelle, chaque être vivant vient ainsi contribuer à une épopée dont on entrevoit à peine le début et dont nous n'osons guère imaginer l'issue. »"Réservation
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