| Titre : |
Quel est, pour l'agriculteur spécialisé "grandes cultures" en conventionnel, le niveau maximal de réduction d'intrants (notamment herbicides) qui lui permette de conserver une activité socialement et économiquement acceptable ? |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Matthieu Lebras, Auteur |
| Année de publication : |
2011 |
| Importance : |
58 p. |
| Format : |
Version papier + Cd |
| Note générale : |
Mémoire de projet ingénieur
Lieu de stage : EPLEFPA (28000 Chartres)
Non confidentiel
Président de jury :Pierre Yves Bernard |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
grandes cultures système cultural réduction d’intrants itinéraires techniques indicateurs comparaison expertise |
| Résumé : |
Ce rapport présente successivement l’application des directives des pouvoirs publics concernant la réduction
d’intrants en grandes cultures à l’horizon 2018 et leur concrétisation en milieu expérimental. Le département
d’Eure et Loir et l’exploitation agricole de l’EPLEFPA de Chartres La Saussaye, présentant tout deux un
système cultural spécialisé COP (céréales, oléagineux, protéagineux) et des ressources en eau fragilisées,
sont particulièrement concernés par une amélioration des pratiques vers des systèmes moins dépendant des
engrais chimiques azotés et des produits phytosanitaires (catégories d’intrants les plus incriminées dans les
pollutions diffuses d’origine agricole). Le développement de pratiques agricoles innovantes (agriculture
biologique, réduction d’intrants), ayant notamment pour vocation de préserver la qualité de la ressource en
eau, est cependant relativement lent en Eure et Loir. Le poids très important de l’activité agricole sur
l’économie départementale a pour conséquence la réticence de l’ensemble de la filière vis-à-vis de la
généralisation de ce type de pratiques, susceptibles d’engendrer des pertes de revenu. Des exploitations
innovantes telles celles de La Saussaye tendent cependant à améliorer les performances environnementales
de leurs systèmes culturaux, en réduisant l’emploi des intrants par des moyens agronomiques alternatifs, tout
en maintenant ou améliorant les résultats économiques et la qualité des produits. L'intérêt économique et
environnemental de ces pratiques est mesuré dans ce rapport, en situation réelle de production puisque
l’étude considère la totalité de la SAU (Surface Agricole Utile) conduite en production intégrée sur la ferme de
La Saussaye.
Ce rapport détaille par ailleurs l’expérimentation « systèmes de cultures innovants et désherbage
mécanique », mise en place sur cette ferme en partenariat avec la Chambre d’Agriculture d’Eure et Loir et
l’Agence de l’eau Seine Normandie. Source d’enseignement pour l’exploitation, elle a permis la comparaison
des performances de différents modes de conduites à l’échelle de la culture seule (analyse annuelle), ou de
la culture au sein de son système (analyse pluriannuelle). L’objectif visé est la maîtrise technique et
économique d’un ou plusieurs systèmes de cultures avec des niveaux de réduction d’intrants (notamment
herbicides) inférieurs aux références MAE cantonales. |
Quel est, pour l'agriculteur spécialisé "grandes cultures" en conventionnel, le niveau maximal de réduction d'intrants (notamment herbicides) qui lui permette de conserver une activité socialement et économiquement acceptable ? [texte imprimé] / Matthieu Lebras, Auteur . - 2011 . - 58 p. ; Version papier + Cd. Mémoire de projet ingénieur
Lieu de stage : EPLEFPA (28000 Chartres)
Non confidentiel
Président de jury :Pierre Yves Bernard Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
grandes cultures système cultural réduction d’intrants itinéraires techniques indicateurs comparaison expertise |
| Résumé : |
Ce rapport présente successivement l’application des directives des pouvoirs publics concernant la réduction
d’intrants en grandes cultures à l’horizon 2018 et leur concrétisation en milieu expérimental. Le département
d’Eure et Loir et l’exploitation agricole de l’EPLEFPA de Chartres La Saussaye, présentant tout deux un
système cultural spécialisé COP (céréales, oléagineux, protéagineux) et des ressources en eau fragilisées,
sont particulièrement concernés par une amélioration des pratiques vers des systèmes moins dépendant des
engrais chimiques azotés et des produits phytosanitaires (catégories d’intrants les plus incriminées dans les
pollutions diffuses d’origine agricole). Le développement de pratiques agricoles innovantes (agriculture
biologique, réduction d’intrants), ayant notamment pour vocation de préserver la qualité de la ressource en
eau, est cependant relativement lent en Eure et Loir. Le poids très important de l’activité agricole sur
l’économie départementale a pour conséquence la réticence de l’ensemble de la filière vis-à-vis de la
généralisation de ce type de pratiques, susceptibles d’engendrer des pertes de revenu. Des exploitations
innovantes telles celles de La Saussaye tendent cependant à améliorer les performances environnementales
de leurs systèmes culturaux, en réduisant l’emploi des intrants par des moyens agronomiques alternatifs, tout
en maintenant ou améliorant les résultats économiques et la qualité des produits. L'intérêt économique et
environnemental de ces pratiques est mesuré dans ce rapport, en situation réelle de production puisque
l’étude considère la totalité de la SAU (Surface Agricole Utile) conduite en production intégrée sur la ferme de
La Saussaye.
Ce rapport détaille par ailleurs l’expérimentation « systèmes de cultures innovants et désherbage
mécanique », mise en place sur cette ferme en partenariat avec la Chambre d’Agriculture d’Eure et Loir et
l’Agence de l’eau Seine Normandie. Source d’enseignement pour l’exploitation, elle a permis la comparaison
des performances de différents modes de conduites à l’échelle de la culture seule (analyse annuelle), ou de
la culture au sein de son système (analyse pluriannuelle). L’objectif visé est la maîtrise technique et
économique d’un ou plusieurs systèmes de cultures avec des niveaux de réduction d’intrants (notamment
herbicides) inférieurs aux références MAE cantonales. |
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