Titre :	Restauration de la biodiversité par épuisement de stock de Procambarus Clarkii
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Alexandre Soudieux, Auteur
Année de publication :	2010
Importance :	58 p.
Format :	Version papier + CD
Note générale :	Mémoire de projet ingénieur Lieu de stage : Parc naturel régional de Brière Non confidentiel Président de jury : Elisabeth Moreau
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	P. clarkii  épuisement de stock  pêche à la nasse  biodiversité
Résumé :	Ce mémoire fait l’objet d’une étude menée au sein de la réserve Pierre Constant gérée par le Parc naturel régional de Brière qui accueille sur son territoire une richesse faunistique et floristique exceptionnelle. Cette richesse est notamment menacée par une espèce invasive : l’écrevisse de Louisiane (P. clarkii). Ainsi, dans deux bassins en exclos de 225 et 715 m2, nous avons évalué la réponse du milieu en termes de biodiversité et la réponse des populations à une tentative d’épuisement de stock (le premier bassin en ayant déjà fait l’objet en 2009). Le but de cette étude est d’évaluer la pêche à la nasse comme outil de gestion de P. clarkii. Sept types de pièges ont été testés en faisant varier le nombre (1-2) et la position des entrées (horizontales ou verticales) ainsi que la taille de maille (4-10 mm). Des mesures morphométriques sur les individus capturés ont permis d’évaluer la structure des populations, l’efficacité et la sélectivité des engins. L’épuisement de stock n’a pu être atteint dans aucun des deux bassins. Une petite taille de maille (<5,5 mm) augmente l’efficacité et réduit la sélectivité en prélevant notamment les juvéniles qui constituent la majorité des populations. Aucune réponse démographique n’a été constatée. La sélectivité des pièges à entrée verticale vis-à-vis des espèces non-ciblées n’a pu être démontrée. L’impact du piégeage a malgré tout permis de restaurer spontanément la biodiversité. La pêche à la nasse ne semble donc pas être la solution au contrôle à des effectifs des niveaux jugés acceptables, mais l’introduction de poissons prédateurs pour renforcer la résistance des écosystèmes parait intéressante.

Restauration de la biodiversité par épuisement de stock de Procambarus Clarkii [texte imprimé] / Alexandre Soudieux, Auteur . - 2010 . - 58 p. ; Version papier + CD.
Mémoire de projet ingénieur
Lieu de stage : Parc naturel régional de Brière
Non confidentiel
Président de jury : Elisabeth Moreau
Langues : Français (fre)

Mots-clés :

P. clarkii  épuisement de stock  pêche à la nasse  biodiversité

Résumé :

Ce mémoire fait l’objet d’une étude menée au sein de la réserve Pierre Constant gérée par le Parc naturel régional de Brière qui accueille sur son territoire une richesse faunistique et floristique exceptionnelle. Cette richesse est notamment menacée par une espèce invasive : l’écrevisse de Louisiane (P. clarkii). Ainsi, dans deux bassins en exclos de 225 et 715 m2, nous avons évalué la réponse du milieu en termes de biodiversité et la réponse des populations à une tentative d’épuisement de stock (le premier bassin en ayant déjà fait l’objet en 2009). Le but de cette étude est d’évaluer la pêche à la nasse comme outil de gestion de P. clarkii. Sept types de pièges ont été testés en faisant varier le nombre (1-2) et la position des entrées (horizontales ou verticales) ainsi que la taille de maille (4-10 mm). Des mesures morphométriques sur les individus capturés ont permis d’évaluer la structure des populations, l’efficacité et la sélectivité des engins. L’épuisement de stock n’a pu être atteint dans aucun des deux bassins. Une petite taille de maille (<5,5 mm) augmente l’efficacité et réduit la sélectivité en prélevant notamment les juvéniles qui constituent la majorité des populations. Aucune réponse démographique n’a été constatée. La sélectivité des pièges à entrée verticale vis-à-vis des espèces non-ciblées n’a pu être démontrée. L’impact du piégeage a malgré tout permis de restaurer spontanément la biodiversité. La pêche à la nasse ne semble donc pas être la solution au contrôle à des effectifs des niveaux jugés acceptables, mais l’introduction de poissons prédateurs pour renforcer la résistance des écosystèmes parait intéressante.