Titre : |
L’eau et la sécurité alimentaire face au changement global : quels défis, quelles solutions ? : Contribution au débat international |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Yves Richard, Auteur ; Guillaume Benoit, Auteur |
Editeur : |
Paris : Ministère de l'agriculture |
Année de publication : |
2012 |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
363.8 Approvisionnement en denrées alimentaires |
Résumé : |
d'après l'éditeur : Ce document porte sur l’ «eau des champs» comme enjeu de la sécurité alimentaire. Le «Plan d’actions sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture», adopté par le G20 agricole des 22 et 23 juin 2011 à Paris, a exprimé ses préoccupations et demandé un rapport sur la manière dont l’eau et ses enjeux peuvent être traités. Le présent document est une contribution à la réflexion internationale sur cette question. Il s’adresse à
l’eau en tant que « ressource » des agricultures irriguées et pluviales, une ressource fondamentale car on ne peut pas produire d'aliments sans eau.
Si boire à sa soif demande 3 litres par jour, il en faut 3000 pour produire de quoi nourrir un homme. L'agriculture et l'élevage sont ainsi, de très loin, les premiers utilisateurs de l'eau, les cultures irriguées mobilisant environ 2700 km3/an d' « eaux bleues », soit 70% de toutes les eaux captées
pour les divers usages, et les agricultures pluviales recevant du ciel un total d'environ 5600 km3 d' « eaux vertes ».
La bonne conservation, gestion et valorisation de ces ressources est déterminante pour la sécurité alimentaire. Elle conditionne une production mondiale suffisante et peut permettre d'éviter une trop forte déforestation.
Elle conditionne aussi la qualité de l’eau et des aliments, un autre enjeu important de la sécurité alimentaire. Elle peut être également un moyen d'accroître les revenus et d’améliorer l’accès à l’alimentation des
ruraux vulnérables. Elle peut enfin permettre de prévenir les risques d'instabilités locales et régionales. Le rapport porte sur ces différents aspects de la sécurité alimentaire mais il n'aborde pas tout le champ de la relation
entre eau et sécurité alimentaire : il ne traite notamment pas des questions de sécurité sanitaire et de santé.
Le rapport est le produit du groupe formé depuis décembre 2010 sur le thème de l'eau et de la sécurité alimentaire à la demande du comité national français du 6è Forum mondial de l’eau (Marseille, Mars 2012), du Partenariat Français pour l'Eau et du ministre français en charge de l'agriculture.
Celui-ci a confié une mission à cet effet au Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER).
Le groupe formé autour du CGAAER a réuni des organisations professionnelles agricoles françaises (FNSEA, APCA, SAF, instituts techniques), trois grandes ONG de développement membres de Coordination Sud (CCFD, GRET, AVSF), les ministères en charge de l'agriculture et des affaires étrangères, l'Agence française de développement (AFD), l'association française pour l'eau, l'irrigation et le drainage (AFEID), la fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), le Partenariat Français
pour l’Eau (PFE), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et plusieurs experts réputés.
Il a bénéficié des contributions de nombreuses autres institutions et experts, y compris d'experts étrangers, ainsi que d'une contribution du GISA (groupe interministériel pour la sécurité alimentaire) et d'une séance de la
section du CGAAER en charge de l'eau et des territoires. Le groupe s'est réuni à 7 reprises de décembre 2010 à janvier 2012. Il a contribué à alimenter la réflexion internationale sur le thème, pilotée par la FAO et par la
Commission internationale de l’irrigation et du drainage (CIID), en proposant plusieurs des 9 « cibles » retenues pour le 6è Forum mondial de l'eau, et en animant les contributions des acteurs français aux groupes de travail sur ces cibles. En parallèle, il a permis de produire une analyse et une vision, propres aux acteurs français, présentées dans ce rapport. Réciproquement, le présent rapport a beaucoup bénéficié des apports et relectures faites
par la FAO et par des experts d'autres institutions internationales. Le 6è Forum mondial de l'eau se voulant un « forum des solutions », le rapport s’est attaché à mettre en exergue des études de cas concrètes en France, mais aussi hors de France et du contexte européen. Il a documenté
40 exemples de solutions dans des régions et pays où les acteurs français de l'eau agricole développent et entretiennent une coopération active (Sud de la Méditerranée, Afrique sub-saharienne, Amérique latine, Asie du sud est) et sont amenés à connaître des dynamiques exemplaires, voire à y apporter leurs contributions (voir matrice ci après). Ces exemples ne visent pas à couvrir tous les cas mondiaux : ils n'abordent notamment que de façon indirecte les problèmes et solutions en cours dans des parties importantes du territoire mondial, comme la Chine et l'Inde. |
En ligne : |
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Eaufrancais_version_24-02.pdf |
L’eau et la sécurité alimentaire face au changement global : quels défis, quelles solutions ? : Contribution au débat international [document électronique] / Yves Richard, Auteur ; Guillaume Benoit, Auteur . - Paris : Ministère de l'agriculture, 2012. Langues : Français ( fre) Index. décimale : |
363.8 Approvisionnement en denrées alimentaires |
Résumé : |
d'après l'éditeur : Ce document porte sur l’ «eau des champs» comme enjeu de la sécurité alimentaire. Le «Plan d’actions sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture», adopté par le G20 agricole des 22 et 23 juin 2011 à Paris, a exprimé ses préoccupations et demandé un rapport sur la manière dont l’eau et ses enjeux peuvent être traités. Le présent document est une contribution à la réflexion internationale sur cette question. Il s’adresse à
l’eau en tant que « ressource » des agricultures irriguées et pluviales, une ressource fondamentale car on ne peut pas produire d'aliments sans eau.
Si boire à sa soif demande 3 litres par jour, il en faut 3000 pour produire de quoi nourrir un homme. L'agriculture et l'élevage sont ainsi, de très loin, les premiers utilisateurs de l'eau, les cultures irriguées mobilisant environ 2700 km3/an d' « eaux bleues », soit 70% de toutes les eaux captées
pour les divers usages, et les agricultures pluviales recevant du ciel un total d'environ 5600 km3 d' « eaux vertes ».
La bonne conservation, gestion et valorisation de ces ressources est déterminante pour la sécurité alimentaire. Elle conditionne une production mondiale suffisante et peut permettre d'éviter une trop forte déforestation.
Elle conditionne aussi la qualité de l’eau et des aliments, un autre enjeu important de la sécurité alimentaire. Elle peut être également un moyen d'accroître les revenus et d’améliorer l’accès à l’alimentation des
ruraux vulnérables. Elle peut enfin permettre de prévenir les risques d'instabilités locales et régionales. Le rapport porte sur ces différents aspects de la sécurité alimentaire mais il n'aborde pas tout le champ de la relation
entre eau et sécurité alimentaire : il ne traite notamment pas des questions de sécurité sanitaire et de santé.
Le rapport est le produit du groupe formé depuis décembre 2010 sur le thème de l'eau et de la sécurité alimentaire à la demande du comité national français du 6è Forum mondial de l’eau (Marseille, Mars 2012), du Partenariat Français pour l'Eau et du ministre français en charge de l'agriculture.
Celui-ci a confié une mission à cet effet au Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER).
Le groupe formé autour du CGAAER a réuni des organisations professionnelles agricoles françaises (FNSEA, APCA, SAF, instituts techniques), trois grandes ONG de développement membres de Coordination Sud (CCFD, GRET, AVSF), les ministères en charge de l'agriculture et des affaires étrangères, l'Agence française de développement (AFD), l'association française pour l'eau, l'irrigation et le drainage (AFEID), la fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), le Partenariat Français
pour l’Eau (PFE), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et plusieurs experts réputés.
Il a bénéficié des contributions de nombreuses autres institutions et experts, y compris d'experts étrangers, ainsi que d'une contribution du GISA (groupe interministériel pour la sécurité alimentaire) et d'une séance de la
section du CGAAER en charge de l'eau et des territoires. Le groupe s'est réuni à 7 reprises de décembre 2010 à janvier 2012. Il a contribué à alimenter la réflexion internationale sur le thème, pilotée par la FAO et par la
Commission internationale de l’irrigation et du drainage (CIID), en proposant plusieurs des 9 « cibles » retenues pour le 6è Forum mondial de l'eau, et en animant les contributions des acteurs français aux groupes de travail sur ces cibles. En parallèle, il a permis de produire une analyse et une vision, propres aux acteurs français, présentées dans ce rapport. Réciproquement, le présent rapport a beaucoup bénéficié des apports et relectures faites
par la FAO et par des experts d'autres institutions internationales. Le 6è Forum mondial de l'eau se voulant un « forum des solutions », le rapport s’est attaché à mettre en exergue des études de cas concrètes en France, mais aussi hors de France et du contexte européen. Il a documenté
40 exemples de solutions dans des régions et pays où les acteurs français de l'eau agricole développent et entretiennent une coopération active (Sud de la Méditerranée, Afrique sub-saharienne, Amérique latine, Asie du sud est) et sont amenés à connaître des dynamiques exemplaires, voire à y apporter leurs contributions (voir matrice ci après). Ces exemples ne visent pas à couvrir tous les cas mondiaux : ils n'abordent notamment que de façon indirecte les problèmes et solutions en cours dans des parties importantes du territoire mondial, comme la Chine et l'Inde. |
En ligne : |
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Eaufrancais_version_24-02.pdf |
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