Titre : |
Devenir paysan : reconversions professionnelles vers l'agriculture |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Christophe Tréhet, Auteur ; Sylvain Pechoux |
Editeur : |
Villenauxe-la-Petite : les Champs des possibles |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
1 vol. (159 p.) |
Présentation : |
ill. |
Format : |
26 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-9555251-0-4 |
Prix : |
25 EUR |
Catégories : |
Sociologie rurale
|
Index. décimale : |
307.72 Sociologie rurale |
Résumé : |
Présentation de l'éditeur : "Robert, 42 ans, responsable des ressources humaines dans un grand groupe du BTP; Olivia,
26 ans, animatrice dans une association d’éducation à l’environnement; Boris, 35 ans,
coursier à vélo; Murielle, 41 ans, adjointe de direction dans un institut technique agricole.
Rien de commun en apparence entre ces quatre personnes aux parcours professionnels,
histoires personnelles ou situations familiales très différentes. Rien, sinon le fait que bien
que n’étant pas issus du milieu agricole ils ont un jour suivi le fil d’une idée qui a fini par
s’imposer à eux: ils souhaitaient «devenir paysan». Et ils le sont effectivement devenus.
Mais qui sont ces personnes à la situation parfois bien établie qui s’engagent dans
l’aventure d’un «aller à la terre»1
, rarement sans embûches ? Que cherchent-ils ? Que
fuient-ils ? À quoi rêvent-ils ? On connaît au demeurant peu de choses sur la sociologie
de ces paysans et paysannes qui représentent pourtant chaque année plus de 30% des
nouveaux installés 2
et qui pourraient constituer le tiers du total des agriculteurs français
en 20203
. Autant le «retour à la terre» a pu représenter, dans les années 1970, un acte
transgressif radical susceptible d’éveiller l’intérêt des chercheurs, autant le mouvement
engagé depuis plusieurs décennies par ceux et celles qui choisissent ce métier sans en
être issus a tout d’une «révolution silencieuse» 4 ; silencieuse surtout par le peu d’écho
qu’elle suscite. Discrète, à l’image aussi des motivations de ces nouveaux agriculteurs,
plus personnelles et «intimes» (changer sa vie) que celles de leurs aînés «néo-ruraux»
qui revendiquaient parfois un changement plus radical (changer la vie). Feutrée peut-
être également, comme les qualités de discrétion et d’humilité requises pour intégrer
un milieu professionnel où «faire ses preuves» est une valeur cardinale.
Dans le jargon administratif, ces nouveaux agriculteurs sont aujourd’hui désignés comme
des «non issus du milieu agricole» et tous sont des «hors-cadre familial»5
, appellations
qui témoignent du bouleversement que représente leur entrée dans un monde traditionnellement
marqué par un renouvellement endogène et filial. Le peu d’études statistiques
qui s’intéressent à ces nouveaux paysans nous apprennent qu’ils sont pour un tiers
d’entre eux des femmes, qu’ils ont eu une vie professionnelle antérieure parfois longue
et qu’ils deviennent plus fréquemment maraîchers, éleveurs bovins ou arboriculteurs
que safraniers ou éleveurs de chèvres Angora...." |
Devenir paysan : reconversions professionnelles vers l'agriculture [texte imprimé] / Christophe Tréhet, Auteur ; Sylvain Pechoux . - Villenauxe-la-Petite : les Champs des possibles, 2016 . - 1 vol. (159 p.) : ill. ; 26 cm. ISBN : 978-2-9555251-0-4 : 25 EUR Catégories : |
Sociologie rurale
|
Index. décimale : |
307.72 Sociologie rurale |
Résumé : |
Présentation de l'éditeur : "Robert, 42 ans, responsable des ressources humaines dans un grand groupe du BTP; Olivia,
26 ans, animatrice dans une association d’éducation à l’environnement; Boris, 35 ans,
coursier à vélo; Murielle, 41 ans, adjointe de direction dans un institut technique agricole.
Rien de commun en apparence entre ces quatre personnes aux parcours professionnels,
histoires personnelles ou situations familiales très différentes. Rien, sinon le fait que bien
que n’étant pas issus du milieu agricole ils ont un jour suivi le fil d’une idée qui a fini par
s’imposer à eux: ils souhaitaient «devenir paysan». Et ils le sont effectivement devenus.
Mais qui sont ces personnes à la situation parfois bien établie qui s’engagent dans
l’aventure d’un «aller à la terre»1
, rarement sans embûches ? Que cherchent-ils ? Que
fuient-ils ? À quoi rêvent-ils ? On connaît au demeurant peu de choses sur la sociologie
de ces paysans et paysannes qui représentent pourtant chaque année plus de 30% des
nouveaux installés 2
et qui pourraient constituer le tiers du total des agriculteurs français
en 20203
. Autant le «retour à la terre» a pu représenter, dans les années 1970, un acte
transgressif radical susceptible d’éveiller l’intérêt des chercheurs, autant le mouvement
engagé depuis plusieurs décennies par ceux et celles qui choisissent ce métier sans en
être issus a tout d’une «révolution silencieuse» 4 ; silencieuse surtout par le peu d’écho
qu’elle suscite. Discrète, à l’image aussi des motivations de ces nouveaux agriculteurs,
plus personnelles et «intimes» (changer sa vie) que celles de leurs aînés «néo-ruraux»
qui revendiquaient parfois un changement plus radical (changer la vie). Feutrée peut-
être également, comme les qualités de discrétion et d’humilité requises pour intégrer
un milieu professionnel où «faire ses preuves» est une valeur cardinale.
Dans le jargon administratif, ces nouveaux agriculteurs sont aujourd’hui désignés comme
des «non issus du milieu agricole» et tous sont des «hors-cadre familial»5
, appellations
qui témoignent du bouleversement que représente leur entrée dans un monde traditionnellement
marqué par un renouvellement endogène et filial. Le peu d’études statistiques
qui s’intéressent à ces nouveaux paysans nous apprennent qu’ils sont pour un tiers
d’entre eux des femmes, qu’ils ont eu une vie professionnelle antérieure parfois longue
et qu’ils deviennent plus fréquemment maraîchers, éleveurs bovins ou arboriculteurs
que safraniers ou éleveurs de chèvres Angora...." |
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